PLANCHE Roland

Roland Planche fut élu secrétaire Adjoint du syndicat départemental CGT des PTT de Seine-Inférieure lors de la commission exécutive du 21 novembre 1947, pour aider le secrétaire général adjoint, Limare, qui était en charge de la préparation du congrès en l’absence du secrétaire Général Vard, malade.

Il devient secrétaire général du syndicat lors du 3e congrès les 29 et 30 novembre 1947. Lors de la CE du 14 octobre 1948, il déclara vouloir démissionner de ses fonctions afin de préparer un concours administratif, en vue d’une promotion. Il fut remplacé, officiellement à l’occasion du 5e congrès qui a lieu le 12 juin, par Robert Kerguiduff, mais il resta élu à la CE du syndicat.

Lors du 6e congrès, le 12 mars 1950, on apprit qu’il a été reçu inspecteur adjoint, et qu’il était nommé à Rouen Recette Principale. À l’annonce de la mutation de Kerguiduff pour Paris, il fut de nouveau élu secrétaire général du syndicat, lors de la CE du 7 juillet 1950.

Lors du 7e congrès, le 3 décembre 1950, il fut remplacé à ce poste par André Langlois, mais il resta secrétaire chargé des Agents, et secrétaire régional adjoint.

Le 21 mars 1951 André Langlois participa à une délégation de facteurs de la recette principale de Rouen qui présenta les revendications au directeur. Celui-ci refusa de les transmettre au ministère. De retour dans le service, il prit la parole pour expliquer la situation aux facteurs mécontents qui décidèrent à l’unanimité un mouvement de grève illimité. Le soir même, les agents des lignes décidèrent la grève à leur tour. Le jeudi matin, les grévistes envisagèrent les moyens de faire débrayer le centre de tri de Rouen-Gare, mais l’administration prit l’initiative d’envoyer des convocations individuelles aux grévistes. Les ouvriers des garages PTT et le personnel auxiliaire reprirent le travail. Le lendemain matin il ne resta qu’une quinzaine de grévistes chez les facteurs et un seul agent des lignes ; l’après-midi la reprise était totale. À la suite de ces journées de grève André Langlois passa en conseil de discipline. Il fut mis à demi-traitement et frappé d’une peine de déplacement hors de la résidence (hors de Rouen). Bernard Brutails, le secrétaire régional de la CGT-PTT, fut lui rétrogradé et muté dans le département de l’Oise.

Comme Roland Planche était secrétaire régional adjoint, il fit alors à la fois office de secrétaire départemental et de secrétaire régional, même si Claude Richard prit en charge une partie de l’activité. Le syndicat département CGT des PTT de Seine-Inférieure traversa alors une de ses périodes les plus difficiles.

En pleine préparation de la grande grève des PTT, en 1953, la CE du 24 juin le désigna pour faire partie d’une délégation composée également de Max Valentin, Julienne Bonnard, Claude Richard, Robert Kerguiduff pour rencontrer les autres syndicats. Il participa activement à l’animation de la grève.

Le 17 décembre 1953, il demanda à être remplacé à la responsabilité de secrétaire régional, et déclare ne plus être candidat à la commission exécutive. Il fut cependant délégué au congrès départemental du syndicat CGT des PTT qui se tint à Rouen, salle Canton, place du 39e RI à Rouen, le 20 décembre 1953.
Il fut présenté par la CGT en dernière position sur la « liste d’union des travailleurs » aux élections au conseil d’Administration de la Caisse Primaire de Sécurité Sociale de Rouen le 17 novembre 1955.