FALLEUR Oscar [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

En sa qualité de dirigeant de l’union verrière belge, Oscar Falleur fut poursuivi après les troubles de 1886 et condamné à 20 ans de travaux forcés de même que son second Xavier Schmidt, dit « le Bailly »*.

Libéré à la suite d’une puissante campagne en faveur de l’amnistie, Oscar Falleur fut obligé de s’exiler en octobre 1888. Parti avec le viatique de l’acclamation populaire, il fut accueilli à Pittsburg (Pennsylvanie) par la LA 300 des Knights of Labor. Il résidait en juillet 1889 dans cette même ville, 2024 Sarastreet.

Oscar Falleur mourut à Jeannette (Pennsylvanie) durant les années 1890.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article162666, notice FALLEUR Oscar [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 16 août 2014, dernière modification le 20 septembre 2016.

Par Michel Cordillot

SOURCES : L’Union des travailleurs, 25 avril 1901 ; Maurice Dommanget, La Chevalerie du Travail française, Lausanne, Éd. Renconte, 1967 ; Jean Puissant, « Quelques témoignages sur l’émigration hennuyère, 1884-1889 », Bulletin de l’Académie royale des Sciences d’Outre-mer, 1972-1973, p. 444, 460-461.

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