Par Michel Cordillot
Mineur de charbon à Dewar (Oklahoma), Julien Ferdinand s’abonna à L’Union des travailleurs en 1910 et renouvela son abonnement l’année suivante en y ajoutant un versement à la souscription permanente en dépit des menaces au niveau de l’emploi.
En 1913, Julien Ferdinand se trouvait à Kincaid (Illinois). En janvier de l’année suivante, il fit savoir à la rédaction de l’hebdomadaire socialiste de Charleroi qu’une section socialiste était en voie de formation dans cette localité. Il parvint à placer plusieurs abonnements autour de lui, mais à partir de mai, la propagande devint plus difficile car la mine était arrêtée.
Lecteur dévoué et généreux, Julien Ferdinand figura sur la liste des abonnés de L’Union des travailleurs jusqu’à la disparition de ce journal en septembre 1916.
Par Michel Cordillot
SOURCE : L’Union des travailleurs, 16 mars 1911, 24 avril 1913, 15 janvier, 7 mai, 24 décembre 1914, 27 janvier 1916 entre autres.