BÉRARD Augustin, Joseph

Fils d’un boulanger (Louis Bérard) et d’une couturière (d’Alexis Noémie Nicolas), Augustin Bérard fut employé à la manutention militaire du génie. Il fut un temps artisan boulanger, mais fit de mauvaises affaires et travailla comme ouvrier boulanger. En 1937, il était secrétaire du syndicat CGT des ouvriers boulangers d’Orange.

En 1941, il était secrétaire du syndicat des ouvriers boulangers et pâtissiers d’Avignon (45 adhérents), et de l’Union locale. L’année suivante, il était secrétaire adjoint de l’Union départementale. À ce titre il siégea à la chambre des métiers, à la commission locale de la profession comme à la commission de la relève. Les renseignements généraux le présentaient tantôt comme ayant » des opinions extrémistes bien qu’inscrit au Parti radical » (septembre 1941), tantôt comme ayant des « opinions communistes, mais semble rallié à la Charte du travail » (janvier 1943). Un autre rapport des RG, du 20 décembre 1943, le notait comme « membre de la Milice ».

Il devint trésorier de la Bourse du travail d’Avignon en 1943 et accueillit Auguste Savoie* pour une réunion syndicale le 15 juin 1943. La CGT prononça son exclusion à vie « pour collaboration avec Pétain ».
En janvier 1946, il était secrétaire pour le Vaucluse, de la Confédération générale pacifiste, et en juin de la même année, secrétaire général du syndicat unique des employés d’Avignon affilié à la CNT.

Augustin Bérard fut élu, le 30 janvier 1949, secrétaire administratif de l’Union départementale FO du Vaucluse. Il fut réélu à cette fonction le 18 décembre de la même année.