GARDES (ou GARDÈS) Pierre [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Mineur socialiste résidant à MacDonald (Pennsylvanie), Pierre Gardes s’abonna à L’Union des travailleurs en septembre 1907. Le jour de Labor Day 1911, il fut l’un des 19 membres-fondateurs de la section socialiste de cette ville et fut élu membre de son comité de direction.

Sans doute de sensibilité syndicaliste-révolutionnaire, Pierre Gardes signa la pétition et versa son écot à la souscription destinées à hâter la libération des deux dirigeants des IWW, Joe Ettor et Arturo Giovannitti durant l’été 1912. Cette même année il fut blessé dans un accident de mine.

En 1913, Pierre Gardes assista à la réunion de militants qui se tint au domicile de J. Lallemand à l’occasion de la fête annuelle franco-belge en présence de Louis Goaziou.

Pierre Gardes demeura un abonné fidèle de L’Union des travailleurs jusqu’à la disparition de ce journal en septembre 1916.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article163012, notice GARDES (ou GARDÈS) Pierre [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 24 août 2014, dernière modification le 24 août 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCE : L’Union des travailleurs, 26 septembre 1907, 14 septembre 1911, 15 août 1912, 28 août 1913, 16 mars 1916 entre autres.

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