BALIGEAN Émile, Léon

Par Claude Pennetier

Né le 27 juillet 1891 à Arcueil-Cachan (Seine, Val-de-Marne), mort le 15 avril 1964 à Commentry (Allier) ; gazier ; syndicaliste CGTU ; militant communiste, conseiller municipal de Gentilly (Seine, Val-de-Marne).

Fils d’un ouvrier glaisier illettré (il déclara ne pas savoir signer l’acte de naissance) et d’une couturière, Émile Baligean était employé de commerce lorsqu’il se maria le 29 mars 1913 à Gentilly avec une couturière. En septembre 1921, Baligean, qui travaillait à l’usine à gaz d’Ivry (Seine, Val-de-Marne), était secrétaire adjoint du syndicat du personnel de la Compagnie du gaz de Paris, dont Émile Beaurper assurait le secrétariat général. Secrétaire provisoire du syndicat CGTU, il organisa le comité national du 2 avril 1922 à la Bourse du Travail de Paris. Les vingt-cinq délégués représentant quinze syndicats élurent un bureau composé de François Salom (CPDE) secrétaire général, Lucien Gaudry (Gaz de Paris) secrétaire adjoint, André Mariani (idem) trésorier, et une commission exécutive comprenant : Émile Baligean, Henri Bouveyron, Julien Daniel, Généras, Jean-Baptiste Jeanjean, Jean-Baptiste Lafforgue, Roger. Lors du congrès de Saint-Étienne (1922), Émile Baligean fut élu suppléant à la commission exécutive de la CGTU.

Après sa révocation du Gaz de Paris en novembre 1922, à la suite de son action dans les grèves (avec occupations d’usines) qui eurent lieu à Paris et en banlieue le 6 octobre 1922, Baligean fonda avec quelques autres militants CGTU une coopérative « Les Bonnes caves de Brunoy » qui allait faire faillite fin 1929. En 1923, il fut remplacé à la direction du syndicat CGTU du Gaz de Paris par Émile Frère.

Il fut membre du comité de rédaction de la Vie ouvrière en novembre 1922 et se déclara favorable à l’exclusion de Maurice Chambelland.

Comptable à la Lloyds en 1931, Émile Baligean fut élu conseiller municipal communiste de Gentilly lors de l’élection partielle du 18 février 1934, sur la liste dirigée par Charles Frérot et Georges Beaugrand. Les électeurs l’avaient placé cinquième sur vingt-sept élus. Il ne se présenta pas aux élections de mai 1935 en raison de son changement de domicile.

Il s’était remarié à Maisons-Alfort le 23 février 1935 avec une couturière (Marcelle, Marie, Pauline Henry) et habitait alors à Arcueil.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article16322, notice BALIGEAN Émile, Léon par Claude Pennetier, version mise en ligne le 5 août 2009, dernière modification le 24 novembre 2022.

Par Claude Pennetier

SOURCES : Arch. Nat., F7/13715, rapport du 21 septembre 1921. — Arch. Paris, DM3, Versement 10451/76/1 et listes électorales. — Arch. com. Gentilly. — Tables décennales de Maisons-Alfort, 1935, p. 54/287. — l’Humanité, 4 avril 1922. — Notes de René Gaudy.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable