Par Michel Cordillot
Ouvrier verrier installé à Brookville (Pennsylvanie), Ed. Henry fit savoir en janvier 1904 à tous les verriers des États-Unis par l’intermédiaire de L’Union des travailleurs que leurs homologues de Brookville ne travaillaient pas sur contrat. Il s’abonna à titre personnel à ce même journal l’année suivante.
En 1907, Ed. Henry déménagea à Punxsutawney (Pennsylvanie). Collaborateur occasionnel de l’hebdomadaire socialiste francophone, il signa plusieurs rubriques « Chez les verriers », dont l’une, parue en septembre 1910, constituait une sévère mise en garde contre le trust Imperial.
Durant l’été 1911, Ed. Henry fut l’un des organisateurs d’un pique-nique des ouvriers verriers qui se tint sur un terrain et autour d’un boulodrome appartenant à Adolphe Wazelle. Cette journée champêtre dégagea un bénéfice de 21 dollars, qui fut versé à la souscription permanente de L’Union des travailleurs. En juin 1912, un nouveau pique-nique produisit 36 dollars, qu’Ed. Henry transmit à la rédaction en y ajoutant 50¢ à titre personnel. Venu visiter l’imprimerie de Charleroi en juin 1913, cet ancien lecteur de La Tribune libre se déclara impressionné et admiratif et versa une fois de plus son écot à la souscription permanente.
Par Michel Cordillot
SOURCE : L’Union des travailleurs, 7 janvier 1904, 16 mars 1905, 26 septembre 1907, 1er septembre 1910, 3 août 1911, 27 juin 1912, 26 juin 1913 entre autres.