Par Michel Cordillot
Républicain francophone installé à La Nouvelle-Orléans (Louisiane), A. Jacquet y fut probablement membre, à l’automne 1870 du Club républicain international, qui se fixait pour but de régénérer dans le Sud l’idée de République universelle. À l’initiative de celui-ci, une imposante manifestation se tint au Mechanic Institute dans le but de lever des fonds pour aider la France à résister à l’agression prussienne. A. Jacquet y présenta à l’assemblée la première résolution avec Duhart : elle encourageait les républicains de toutes les nationalités à se regrouper afin de former une Union républicaine qui aurait pour but d’aider les soldats français et de fonder une République fédérale en Europe.
Par Michel Cordillot
SOURCE : Charles Clerc, Les Républicains de langue française aux États-Unis, 1848-1871, Thèse, Univ. Paris XIII, 2001, p. 318.