SEGOT Albert, Jean

Albert Ségot était le fils d’Ernest Ségot, et de Sophie Le Bourhis. Technicien à l’usine Tanvez à Guingamp au moment de la Libération, il fut au cœur des problèmes d’épuration au sein de l’entreprise en organisant le vote contre le directeur de l’entreprise Hubert Couquet le 26 novembre 1944. Il rédigea un article dans L’Aube Nouvelle, hebdomadaire de la fédération, sur la production dans l’entreprise en décembre 1945. Après avoir quitté l’entreprise en 1946, il tient avec son épouse un café et une librairie à Guingamp qui furent des points de rendez-vous militants et culturels.
Militant de Plouisy, il est élu au bureau de la fédération des Côtes-du-Nord du PCF en 1944, puis il prit en charge en 1945 au sein du secrétariat les questions liées à la propagande. Il fut tête de la liste cantonale à l’élection des grands électeurs pour le scrutin des conseillers de la République fin 1946. Résistant, il fut l’un des secrétaires permanents de la fédération du PCF des Côtes-du-Nord à la libération. Il anima de très nombreuses réunions dans le département et aida à l’implantation des structures de la puissante fédération. Il anima aussi le travail d’éducation en codirigeant avec Jean Le Paranthoën les écoles fédérales de formation. Membre très actif du PCF, il est secrétaire du comité de la paix de Guingamp qui mena en 1951 la campagne contre la fabrication de grenades aux usines Tanvez de Guingamp. Administrateur de la CAF et de l’office HLM de Guingamp, il fut candidat aux élections municipales en 1965 sur la liste d’union des gauches conduite par François Leizour (PCF). Il assuma la fonction de trésorier de la section communiste jusqu’en 1966 ou prenant sa retraite, il quitta la région pour habiter Biarritz jusqu’à sa mort. Il fut enterré civilement à Plouisy.
Veuf de Jeanne Tréguier, il se remaria avec Marie Le Bonniec.