Par Delphine Leneveu
Né le 16 mars 1889 à Charnizay (Indre-et-Loire), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; cafetier ; militant communiste ; résistant, membre de l’Organisation spéciale (OS) et des FTPF.
Marié et père de trois enfants, Gaston Breton résidait à Tours (Indre-et-Loire). Responsable départemental du Parti communiste clandestin en Indre-et-Loire, membre de l’OS et des FTPF, Gaston Breton approvisionna en explosifs son groupement. Il organisa également des réunions clandestines à son domicile.
Suite à la découverte, à Paris, de documents concernant l’organisation, il fut arrêté le 21 février 1942 à Tours par la Sipo-SD pour « activité de franc-tireur ».
Interné successivement dans les prisons de Tours, de Fresnes (Seine, Val-de-Marne), du Cherche-Midi (Paris) et enfin au fort de Romainville (Seine, Seine-Saint-Denis), Ernest Breton a été fusillé comme otage le 21 septembre 1942, à 9 h 40, au Mont-Valérien, en représailles à l’attentat du cinéma Rex à Paris au mois de septembre 1942.
Son nom figure sur le monument commémoratif des fusillés du Mont-Valérien, à Suresnes.
Par Delphine Leneveu
SOURCE : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty).