Par Michel Cordillot
Né vers 1811 à Thiers (Puy-de-Dôme), Blaise Lachamp y exerçait en qualité de docteur en médecine. Au lendemain du coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, il s’exila volontairement en Suisse, puis aux États-Unis. Il s’installa en Louisiane et se fit rapidement une excellente clientèle. Au moment où il s’apprêtait à faire venir sa famille, il contracta la fièvre jaune en soignant un malade et décéda le 3 septembre 1855 à Saint-Charles (Louisiane). Sa fille Marie, épouse Brugous, demanda et obtint une pension au titre de la loi de réparation nationale de 1881.
Par Michel Cordillot
SOURCES : AN, F15 4066, dossier 20 ; L’Homme, journal de la démocratie universelle, 19 avril 1856 ; Amédée Saint-Ferréol, Les Proscrits français en Belgique, Paris, Le Chevalier, 1871, vol. 2, p. 32 ; Denise Devos, La Troisième République et la mémoire du coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, Paris, Arch. nat., 1992.