LECLERCQ Gustave [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Ouvrier mineur d’origine belge né en mai 1852, Gustave Leclercq arriva aux États-Unis en 1892. En 1895, il était proche de la mouvance anarchiste de Charleroi (Pennsylvanie), et il figurait au nombre des lecteurs-souscripteurs de L’Ami des ouvriers.
En 1902, il avait déménagé à Monessen (Pennsylvanie). Rallié au socialisme et abonné à L’Union de travailleurs dès 1901, il en resta un lecteur fidèle et généreux au fil des années. À l’automne 1909 il tomba sérieusement malade, mais parvint à guérir. Un bal fut organisé fin novembre à Charleroi pour lui apporter une aide financière.

En 1912, Gustave Leclercq était présent au grand meeting de soutien aux travailleurs de Lawrence (Massachusetts) en grève à l’appel des IWW pour « du pain et des roses » qui se tint le 24 mars à Charleroi, et il versa son écot à la collecte organisée à cette occasion. En août 1913, accompagné de son fils Émile, il vint serrer la main des amis de la rédaction de L’Union des travailleurs et visiter les locaux du journal. Présent avec son épouse à Coal Center le 29 octobre suivant pour assister aux obsèques de Joseph Delfosse, il profita de son passage à Charleroi pour venir avec sa compagne visiter l’imprimerie.

Gustave Leclercq demeura un abonné généreux et dévoué de L’Union des travailleurs jusqu’à sa mort, survenue le 6 févier 1916 à l’âge de 64 ans. Cela faisait alors plusieurs années qu’il souffrait de l’asthme des mineurs. Il laissait une veuve et quatre enfants.