LECOQ Frank [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Proche de la mouvance anarchiste, Frank Lecoq travaillait en 1899 à la mine Pawnee n° 2 (Illinois). La mort de sa compagne, à l’âge de 33 ans, le laissa seul avec ses deux filles âgées de 8 et 13 ans.

En 1901, il travaillait à Oglesby (Illinois). En juillet il fut l’un des tout premiers à s’abonner à L’Union des travailleurs. En mars 1903, souhaitant fonder dans cette ville une section socialiste francophone avec l’aide de 6 ou 7 camarades, il écrivit à la rédaction pour demander des conseils sur la marche à suivre. Peu après il fit parvenir au journal le montant de 4 nouveaux abonnements de six mois. En juillet, il écrivit à Louis Goaziou pour l’inviter à venir faire une conférence à Oglesby, mais sa lettre arriva trop tard ; la réunion prévue fut renvoyée à une tournée de propagande ultérieure. En novembre 1904, Frank Lecoq plaça à lui seul dans son entourage 20 abonnements d’essai d’un mois et deux abonnements d’un an.

Il s’installa à Butler (Pennsylvanie) début 1905. Membre de la Ligue prolétaire, club n° 3, il versa son écot à la collecte de solidarité avec les victimes de la catastrophe de Courrières lancé par L’Union des travailleurs en avril 1906. En septembre de la même année, il était de nouveau à Oglesby. À compter de cette date et jusqu’à sa cessation de parution en septembre 1916, il demeura un abonné fidèle de l’hebdomadaire socialiste de Charleroi.