LEFEBVRE Marie-Adèle [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]
Par Michel Cordillot
Communiste icarienne né vers 1822, Marie-Adèle Lefebvre quitta la France le 19 février 1850 dans le but de rejoindre les Icariens aux États-Unis. Elle voyageait en compagnie de son époux Jacques et de leurs deux enfants, Marie et Ernest Eugène (nés le 6 juin 1844 et le 18 octobre 1846). Arrivée à La Nouvelle-Orléans (Louisiane) le 10 avril, elle signa cinq jours plus tard, ainsi que son époux, une pétition de soutien à Cabet diligentée par Dominique Tessa (voir ce nom) pour proclamer l’innocence du fondateur d’Icarie, alors poursuivi pour escroquerie par plusieurs dissidents.
Membre de la communauté de Nauvoo (Illinois), Marie-Adèle Lefebvre y travaillait à la grande lingerie en juillet 1854.
Les Lefebvre étaient toujours membres de la communauté en octobre 1856.
Par Michel Cordillot
SOURCES : Le Populaire de 1841, 2 juin 1850 ; Colonie icarienne, 20 septembre, 27 septembre 1854 ; Revue icarienne, n° 1, octobre 1856 ; Fernand Rude, « Allons en Icarie ». Deux ouvriers viennois aux États-Unis en 1855, Grenoble, PUG, 1980, p. 171.