Par Michel Cordillot et Gauthier Langlois
Né le 29 décembre 1809 à Paris ; homme de lettres.
En 1851 il résidait à Paris 19 Rue Neuve des Bons enfants, quartier du Palais-Royal (II arr. ancien).
Homme de lettres, il avait été condamné plusieurs fois pour délit de presse : en 1847 à 1 mois de prison et en 1850 à 8 jours de prisons pour vente d’imprimés. En 1849 il avait été arrêté pour complot.
Suite au coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, il fut arrêté. La commission militaire de Paris le condamna à l’expulsion sur les motifs suivants : « Démocrate socialiste. Vivant dans la plus grande misère plutôt que de se livrer à aucun travail. Ne rêvant que le bouleversement de la société. »
Après un passage par Londres il émigra aux États-Unis. De retour en France, il obtint une pension au titre de la loi de réparation nationale de 1881.
Hector Lefèvre ne doit pas être confondu avec Jean-Paul Lefèbvre, autre proscrit de 1851.
Par Michel Cordillot et Gauthier Langlois
SOURCES : AN, F15 4083, dossier 45. — Denise Devos, La Troisième République et la mémoire du coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte, Paris, Arch. nat., 1992. — Jean-Claude Farcy, Rosine Fry, « Lefèvre - Hector Eugène », Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851, Centre Georges Chevrier - (Université de Bourgogne/CNRS), [En ligne], mis en ligne le 27 août 2013.