Par Michel Cordillot
Militant socialiste résidant à Carona (Kansas), Alfred Lemaire siégeait en 1911 au conseil d’administration de la Coopérative française « strictement socialiste ». En cette qualité, il cosigna un appel à la fondation d’une fédération des coopératives qui serait à même de d’assurer des prestations de type secours mutuels (ristourne aux malades, aide aux blessés, …). Abonné à L’Union des travailleurs, il versa à deux reprises au moins son écot à la souscription permanente.
Chargé par son père de renouveler son abonnement en 1912, le fils d’Alfred Lemaire versa lui aussi son écot à la souscription permanente et surtout promit d’apprendre le français pour pouvoir lire L’Union des travailleurs.
Par Michel Cordillot
SOURCE : L’Union des travailleurs, 2 novembre 1911, 12 septembre 1912, 4 septembre 1913 entre autres.