LEROY Auguste [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Militant socialiste installé à Streator (Pennsylvanie), Auguste Leroy fut l’un des tout premiers abonnés à L’Union des travailleurs début août 1901. Quelques jours plus tard, il fit la connaissance de Louis Goaziou lors d’un passage de ce dernier à Butler. Il semblerait qu’Auguste Leroy travaillait alors à la glacerie de cette ville, qui employait 400 ouvriers, francophones pour les trois-quarts d’entre eux. En 1903, il versa à deux reprises son écot à la souscription lancée pour financer l’agrandissement du format de l’hebdomadaire socialiste.

Membre du Club des Frans-tireurs socialistes de Butler, Auguste Leroy participa très régulièrement à compter de novembre 1910 aux agapes organisées deux fois l’an par cette société cynégético-politique. À chacune de ces occasions, il versa son écot à la collecte recueillie au profit de L’Union des travailleurs, journal dont il restait par ailleurs un fidèle abonné. En juillet 1913, il fit le voyage jusqu’à Charleroi pour visiter les locaux de l’imprimerie et faire connaissance avec tous les membres de la rédaction. En janvier 1914, il fit en retour à Louis Goaziou les honneurs de son domicile lors de sa venue pour une conférence à l’invitation des Francs-tireurs socialistes.

Le nom d’Auguste Leroy figura sur la liste des abonnés de L’Union des travailleurs jusqu’à la disparition de ce journal en septembre 1916.