Par Michel Cordillot
Républicain et fouriériste convaincu, François Loupot fut mis sous surveillance en
1851 après le coup d’État de Napoléon III.
Il se joignit à son neveu Jean lorsque celui-ci décida de partir pour rejoindre la colonie fouriériste du Texas. Au cours du long voyage à pied (250 km) qu’ils étaient en train d’effectuer pour se rendre de Newport (Texas) à Réunion, François Loupot tomba malade et dut s’arrêter à Palestine (Texas), tandis que son neveu poursuivait sa route.
François Loupot n’arriva à Réunion qu’en 1856. Il repartit pour la France en 1859. Homme cultivé, peintre et musicien de talent, il devint instituteur pour s’occuper des enfants défavorisés à Paris.
En mars 1871, François Loupot fut un des rédacteurs de L’ouvrier de l’avenir, organe des chambres syndicales et des associations ouvrières (3 numéros parus entre le 12 et le 19. En 1875, il fut délégué des ouvriers vanniers de Paris.
Par Michel Cordillot
SOURCES : Éloïse Santerre, « Reunion, a Translation of Dr Savardan’s Un Naufrage au Texas, with an Introduction to Reunion and a Biographical Dictionary of the Settlers », M.A. Thesis, Southern Methodist University, Dallas, Texas, 1936, p. 474 ; George H. Santerre, White Cliffs of Dallas. The Story of Réunion, the Old French Colony, Dallas, The Book Craft, 1955, p. 125, 150. — Le Rappel, 19 octobre 1875.– Notes d’Hubert Zante.