Par Michel Cordillot
Mineur français, émigré aux États-Unis sans doute à la suite d’une mise à l’index, Charles Margaron s’installa à Coal City (Illinois). Abonné à L’Union des travailleurs à compter de septembre 1907, il versa son écot à la collecte effectuée par Rifflard quelques semaines plus tard au profit de l’hebdomadaire socialiste francophone lors de la fête de la Société de secours mutuels française.
Sans doute proche de la mouvance anarcho-syndicaliste, Charles Margaron fut chargé fin juillet 1910 de prononcer le discours d’usage aux obsèques d’Henri Lamprès (voir ce nom).
Par Michel Cordillot
SOURCES : L’Union des travailleurs, 26 septembre, 12 décembre 1907, 4 août 1910 entre autres ; L’Action syndicale, 28 août 1910.