Par Michel Cordillot
Militant socialiste installé à Stonington (Illinois), Achille Mierlot s’abonna à L’Union des travailleurs en janvier 1912. Il ajouta au montant de son abonnement un versement destiné à la souscription permanente, geste qu’il renouvela en août. Sans doute de sensibilité syndicaliste-révolutionnaire, il participa activement en septembre de la même année à la collecte organisée par J. Richir aux fins de hâter la libération des deux dirigeants des IWW, Joe Ettor et Arturo Giovannitti.
Installé quelques mois plus tard à Taylorville (Illinois), Achille Mierlot prit l’initiative d’effectuer en janvier 1913 une collecte au profit de l’hebdomadaire socialiste francophone, recueillant la somme de 3 dollars 80 après avoir chanté une chanson. En septembre de la même année, il s’engagea à verser mensuellement la somme de 10¢ afin de permettre la constitution d’un fonds de réserve financier. En janvier 1914, à peine arrivé à Auburn (Illinois), il prit de nouveau l’initiative d’organiser une collecte au profit de l’Union des travailleurs, laquelle rapporta 3 dollars 15. Il figurait toujours sur la liste des abonnés de cette publication durant l’été 1915.
En 1922, Achille Mierlot résidait à Tovey (Illinois). Membre de la Fédération socialiste française, il versa la somme de 1 dollar à la souscription organisée au profit des Russes.
Par Michel Cordillot
SOURCES : L’Union des travailleurs, 25 janvier, 29 août, 5 septembre 1912, 9 janvier, 4 septembre, 11 décembre 1913, 8 janvier 1914, 6 mai 1915 entre autres ; Germinal, mai 1922.