Par Michel Cordillot
Membre actif de l’Amicale (puis Syndicat) des blanchisseurs français de San Francisco (Californie), Jean Mondot contribua activement à la réorganisation de l’association en septembre 1915 et fut élu président des trustees. En octobre 1916, n’ayant pas été suivi par les adhérents dans sa proposition d’élire de nouveaux responsables, il démissionna et décida de reprendre sa cotisation. Il fut alors rayé des registres de l’organisation. Il la réintégra sans doute quelques semaines ou quelques mois plus tard, puisqu’il fut désigné le 30 avril 1917 pour faire partie du comité chargé de faire le tour des blanchisseries afin d’inciter les « peureux » à suivre le mot d’ordre de grève « à outrance » lancé par le syndicat. Il fut également membre du comité d’organisation du pique-nique du 8 juillet 1917.
Preuve qu’il avait la confiance des militants, Jean Mondot fut élu en février 1918 président par intérim du syndicat.
Par Michel Cordillot
SOURCES : Minutes de l’Amicale des ouvriers blanchisseurs français de San Francisco, Labor Archives and Research Center, San Francisco State University ; L’Écho de l’Ouest, 3 juillet 1917 ; Annick Foucrier, « L’Amicale des ouvriers blanchisseurs français de San Francisco », communication au colloque « Trente années d’histoire sociale américaine », Université Paris VIII, 6 et 7 novembre 1998.