Par Michel Cordillot
Installé à Blue Lake (Californie), D. F. Péron commença à lire L’Union des travailleurs en décembre 1912 après que sa femme Eugénie eut souscrit un abonnement d’essai. En mai 1913, il adressa à la rédaction de l’hebdomadaire socialiste francophone un message d’encouragement, puis se porta volontaire en novembre pour un versement mensuel de 10¢ afin de permettre la constitution d’un fonds de réserve financier.
Dans une lettre adressée à la rédaction en octobre 1914, D. F. Péron soulignait que les militants socialistes de Blue Lake abonnés à L’Union des travailleurs en étaient très satisfaits, compliment qui doit sans doute être lu comme une approbation implicite des positions pro-Alliés du journal.
D. F. Péron figura sur la liste des abonnés de l’hebdomadaire socialiste de Charleroi jusqu’à sa cessation définitive de parution en septembre 1916.
Par Michel Cordillot
SOURCE : L’Union des travailleurs, 19 décembre 1912, 8 mai, 18 septembre 1913, 19 mars, 29 octobre 1914, 11 novembre 1915 entre autres.