Par Michel Cordillot
Mineur à Columbus (Ohio), proche de la mouvance syndicaliste révolutionnaire, Charles Petit versa son écot à la collecte organisée en août 1912 par J. Léonard et L. Haseleer pour hâter la libération des deux dirigeants des IWW, Joe Ettor et Arturo Giovannitti.
Ayant déménagé en 1913 à Bruckner (Illinois), Charles Petit s’abonna à L’Union des travailleurs. Quelques semaines plus tard, il passa à la rédaction de ce journal une commande de littérature socialiste et versa son écot à la souscription permanente. Membre de la section de Christopher (Illinois) du PSA, il fut à l’origine de la création dans cette localité d’un Groupe d’études sociales de langue française qui comptait 12 membres à l’automne 1914. Il en fut élu responsable à l’organisation, et à ce titre il assista à l’assemblée des militants socialistes de Bruckner qui se tint au domicile de Philibert autour du 20 décembre 1914.
Collaborateur occasionnel de l’hebdomadaire socialiste francophone, Charles Petit fit savoir que le travail était très ralenti dans les puits de l’Illinois au printemps 1915 ; il décrivit également une expérience originale de solidarité chez les mineurs par le partage du travail.
Charles Petit figura sur la liste des abonnés de L’Union des travailleurs jusqu’à sa cessation définitive de parution en septembre 1916.
Par Michel Cordillot
SOURCE : L’Union des travailleurs, 8 août 1912, 18 septembre, 13 novembre 1913, 9 juillet, 8 octobre, 29 octobre, 24 décembre 1914, 25 mars, 6 mai 1915, 14 octobre 1915 entre autres.