Par Michel Cordillot
Mineur résidant à Elizabeth (Pennsylvanie), proche de la mouvance libertaire, Auguste Pierrard figurait en avril 1896 au nombre des abonnés de L’Ami des ouvriers.
De 1901 à 1909, Auguste Pierrard travailla à Coal Center (Pennsylvanie) avant de partir à Clairton (Pennsylvanie). Militant dévoué, il versa son obole en janvier 1903 à la collecte organisée au bénéfice du camarade Pierre Rolland, malade au Nouveau-Mexique, et fit parvenir la somme de 2 dollars à la rédaction de L’Union des travailleurs par Ferdinand Falise en septembre 1909.
Abonné à l’hebdomadaire socialiste francophone à compter de juillet 1912, Auguste Pierrard en fut un lecteur fidèle et généreux, versant à de nombreuses reprises son écot à la souscription permanente et s’engageant en août 1913 à verser chaque mois 10¢ afin de permettre la constitution d’un fonds de réserve financier. Pour montrer qu’il ne s’agissait pas d’une promesse en l’air, il joignit à son envoi un versement correspondant à 5 mois d’avance.
Durant la Première Guerre mondiale, Auguste Pierrard continua de soutenir L’Union des travailleurs jusqu’à sa cessation définitive de parution, marquant ainsi son accord avec la ligne pro-Alliés de la rédaction.
Marié et père de famille, Auguste Pierrard avait perdu en octobre 1901 une fillette âgée de 15 mois.
Par Michel Cordillot
SOURCES : L’Ami des ouvriers, 15 avril 1896 ; L’Union des travailleurs, 10 octobre 1901, 15 janvier 1903, 23 septembre 1909, 18 juillet 1912, 21 août 1913, 2 juillet 1914, 1er juillet 1915, 29 juin 1916 entre autres.