PIQUÉE [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Communiste icarien, cordonnier en région parisienne, Piquée collecta des fonds pour les souscriptions lancées par Cabet en 1845-1846. En 1847, il fut l’un des cent cinquante premiers admis dans la société constituée pour organiser le départ en Icarie.
Piquée quitta la France le 3 février 1848 avec la première Avant-garde icarienne. Après l’échec désastreux de l’expédition destinée à fonder une colonie au Texas, il refusa de se replier vers la Nouvelle-Orléans (Lousiane) où Favard voulait conduire les Icariens survivants et préféra rester à Shreveport pour y travailler.

Ayant finalement décidé de s’installer à La Nouvelle-Orléans, J. Piquée signa le 15 avril 1850 une pétition de soutien à Cabet diligentée par Dominique Tessa (voir ce nom) pour proclamer l’innocence du fondateur d’Icarie, alors poursuivi pour escroquerie par plusieurs dissidents.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article165198, notice PIQUÉE [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 28 septembre 2014, dernière modification le 28 septembre 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCES : Le Populaire de 1841, 26 décembre 1847, 6 février 1848, 1er juillet 1849, 2 juin 1850 entre autres ; Note de François Fourn.

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