BERTIN Jean [Lot-et-Garonne]

Fils d’un maçon, Jean Bertin, préparateur en pharmacie, fut secrétaire de l’Union départementale des syndicats « officielle », mais aussi de l’UD clandestine, jusqu’à son arrestation par la Gestapo le 12 octobre 1943, il connut la déportation à Oranienbourg (via Toulouse, Fresnes et Sarrebruck).

Libéré le 2 mai 1945, il revint dans le Lot-et-Garonne et conquit, comme candidat SFIO, un mandat de conseiller général dans le 1er canton d’Agen (septembre 1945). Il obtint 2 550 voix sur 5 663 exprimés au premier tour et fut élu au second tour, avec 3 480 suffrages, contre 2 182 au démocrate chrétien Marcellier. Candidat aux législatives le 17 juin 1951, il ne se représenta pas aux cantonales en octobre suivant.

Jean Bertin fut secrétaire administratif de la fédération socialiste en avril 1947 et appartint en décembre 1959 à la commission exécutive fédérale. Il était conseiller municipal d’Agen en 1959, lorsqu’il fut présenté par la section d’Agen et une partie des sections de la fédération aux sénatoriales de 1959. Mais il fut alors désavoué par la fédération, dirigée alors par Jean Nenon*, qui appuya les sénateurs radicaux sortants.

Il avait été un des créateurs de l’Union départementale FO en 1948.

Il s’était marié à Bordeaux (Gironde) en septembre 1921 avec Marguerite Saubran.