Par Michel Cordillot
Mineur à Beccaria (Pennsylvanie), Julien Quévy rejoignit les rangs des lecteurs de La Tribune libre à dater de 1896. En septembre de cette même année, il versa son obole pour aider une famille de militants dans le besoin.
Il s’abonna à L’Union des travailleurs dès son lancement en 1901. En septembre 1903, il fut l’un des co-fondateurs à Patton (Pennsylvanie) d’une section locale du PSA qui rassemblait des militants anglophones et des miliants francophones. À cette occasion, il versa son obole à la collecte organisée par Yanssens pour la financer la propagande en direction des Franco-canadiens de Nouvelle-Angleterre. Lecteur fidèle et généreux de l’hebdomadaire socialiste francophone, Julien Quévy versa au total 2 dollars 25 à la souscription permanente entre 1906 et 1911.
Proche de la mouvance syndicaliste-révolutionnaire, il participa à la collecte organisée en juillet 1912 par Alphonse Yanssens et Ulcère Courtin (voir ces noms) pour hâter la libération des deux dirigeants des IWW, Joe Ettor et Arturo Giovannitti.
Julien Quévy figura sur la liste des abonnés de L’Union des travailleurs jusqu’à sa cessation définitive de parution en septembre 1916.
Par Michel Cordillot
SOURCES : La Tribune libre, 17 septembre 1896 ; L’Union des travailleurs, 17 septembre 1903, 14 janvier 1904, 8 février 1906, 20 février 1908, 11 février 1909, 16 février 1911, 15 février, 25 juillet 1912, 17 juin 1915, 2 mars 1916 entre autres.