Par Michel Cordillot
Fin janvier 1904, peu après son arrivée aux États-Unis, Valentin Richir travaillait à Hopewell (Pennsylvanie). Ayant rencontré Louis Goaziou à Boniface, il lui raconta comment il avait été berné par un agent qui lui avait promis monts et merveilles. Il était tellement écœuré qu’il était prêt à retourner en France. Goaziou l’en dissuada et l’abonna à L’Union des travailleurs. Il en fut durant plus de deux années et demie un lecteur assidu.
Valentin Richir décéda à Hawk Run (Pennsylvanie) à l’automne 1906, laissant une veuve et six filles (une septième naquit après sa mort). Les militants socialistes de cette ville organisèrent un bal de solidarité au profit de sa famille.
Par Michel Cordillot
SOURCE : L’Union des travailleurs, 28 janvier, 4 février 1904, 28 décembre 1905, 18 octobre 1906 entre autres.