ROBASSE Maurice [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Mineur originaire d’Avion (Pas-de-Calais), membre du POF, Maurice Robasse émigra aux États-Unis et s’installa à Westville (Illinois). Il s’abonna à L’Union des travailleurs en avril 1902.

Militant mutualiste, il occupait en 1904 la fonction de vice-président de la Société de secours mutuels de Westville. Il fut par ailleurs l’un des principaux animateurs de la fête que cette société donna chez Vandevoir, fête qui se clôtura par un bal masqué après la représentation d’une pièce de théâtre signée Jean Brault au titre évocateur : « Le prêtre, la ferme ».

Lecteur actif et dévoué de L’Union des travailleurs, Maurice Robasse plaça 14 abonnements d’essai en novembre 1904 à French Village (Illinois) et en 1905-1906, il réalisa à lui seul 13 abonnements et 9 renouvellements. Collaborateur occasionnel de l’hebdomadaire socialiste francophone, il y donna en février 1905 un article dans lequel il se prononçait pour l’égalité des droits entre l’homme et la femme.

En tant que membre de la société de secours mutuels La Fraternelle de Westville, il fut en mai 1907 l’un des signataires du projet visant à solidariser toutes les sociétés de secours mutuels francophones existant aux États-Unis.

Maurice Robasse figura sur la liste des abonnés de L’Union des travailleurs jusqu’en février 1913. Il était le frère de Charles Robasse (voir ce nom).