CAMUS André, Albert, Lucien

Par Delphine Leneveu

Né le 9 août 1923 à Chelles (Seine-et-Marne), fusillé le 19 mai 1944 à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle) ; auxiliaire SNCF ; résistant, membre des FTPF.

Fils de Maria, Camille, Octave Camus, employé de chemin de fer, et de Marie (née Castets), cuisinière, André Camus était célibataire. Son frère aîné, Camille, adhérent des Jeunesses socialiste, était cheminot. André Canus résidait à Chatenois (Meurthe-et-Moselle). Il entra dans les FTPF à partir du mois de janvier 1943 au sein du groupe Gambetta comme agent de liaison.
Suite à une enquête menée au sujet d’un sabotage de station électrique et à la dénonciation par une patrone de cabaret, , André Camus fut arrêté, en même temps que vingt-cinq autres personnes, le 21 février 1944 à Nancy (Meurthe-et-Moselle) par la police française pour « activité de franc-tireur et sabotage ». Tous furent remis aux autorités allemandes le 1er mars 1944. André Camus fut interné à la prison Charles-III de Nancy.
Condamné à mort le 5 mai 1944 par le tribunal militaire allemand de Nancy (FK 591), André Camus a été fusillé le 19 mai 1944 à Champigneulles en même temps que onze de ses camarades dont son frère Camille Camus.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article165656, notice CAMUS André, Albert, Lucien par Delphine Leneveu, version mise en ligne le 1er octobre 2014, dernière modification le 27 décembre 2021.

Par Delphine Leneveu

SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – État civil. — Jean-Claude Magrinelli, Militants ouvriers de Meurthe-et-Moselle sous l’Occupation. Dictionnaire biographique, Nancy, 2020.

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