LANDRON Jean

Issu d’une famille ouvrière commentrienne, son père, plâtrier de formation, travailla à La Forge et sa mère à l’usine des Bandages. Jean Landron suivit une formation scolaire dans le primaire et le secondaire, il commença très tôt sa vie professionnelle à la boulonnerie Perrot de 1942 à 1947. Après son service militaire, il s’embaucha à AEC-Rhône-Poulenc en 1948 et y resta jusqu’en 1983. Il habita 90, cité Léon Lévy et épousa une ouvrière qui devint par la suite vendeuse.

Ayant vécu dans une famille de communiste, Jean Landron adhéra à la CGT en 1944, il devint secrétaire d’un syndicat fort, à l’époque, d’une centaine d’adhérents (80 hommes et 20 femmes), et qui compta jusqu’à 400 syndiqués dans les années soixante-dix, quatre-vingt. Il fut élu successivement délégué du personnel en 1949 puis au comité d’établissement de l’AEC dont il devint le secrétaire en 1950. Il occupa le secrétariat général de l’UL de Commentry de 1954 à 1981. Il fut proposé à la commission administrative de l’Union départementale au 34e congrès (17-18 février 1951) et y siégea jusqu’en 1981. Dans les années soixante, il siégea au bureau de l’UD et remplaça même pendant quelque temps le secrétaire général, André Périnaud. Jean Landron fut aussi membre du comité exécutif de la Fédération CGT de la Chimie, du comité de groupe Rhône-Poulenc et de la coordination CGT Rhône-Poulenc.

Jean Landron adhéra au Parti communiste en 1954 et fut secrétaire de la section PCF de Commentry. Il fut élu aux élections municipales et devint adjoint au maire durant trois mandats (1983-2001). Le PCF le présenta aux élections cantonales, il améliora à chaque fois son score pour se rapprocher à 4% du candidat socialiste sortant.

Il quitta l’AEC en 1983 dans le cadre d’un contrat de solidarité.