HURTH Alphonse, Ambroise

Par Léon Strauss

Né le 8 décembre 1908 à Ingersheim (Haute-Alsace annexée), guillotiné le 22 septembre 1944 à Bruchsal (Allemagne) ; employé de mairie à Colmar (Haut-Rhin) ; résistant aide et sauvetage.

Alphonse Ambroise Hurth et Marguerite Schllinger en 1932
Alphonse Ambroise Hurth et Marguerite Schllinger en 1932

Employé municipal à Colmar resté en poste après l’annexion de fait, Alphonse Hurth participa, avec ses collègues Éric Edenwald et Frédéric Hunsinger, à l’aide à l’évasion de prisonniers de guerre français et d’Alsaciens réfractaires à l’incorporation de force. Arrêté pour haute trahison le 20 avril 1943 à Ingersheim (Haut-Rhin), il fut interné le 28 avril au camp de sécurité de Schirmeck (Bas-Rhin), avant d’être incarcéré successivement dans les prisons de Munich, Stuttgart, Fribourg, Karlsruhe et Bruchsal. Vraisemblablement condamné à mort pour haute trahison, il fut guillotiné à Bruchsal le 22 septembre 1944. Il avait épousé en 1934 Marguerite Schilinger, originaire de née le 19 septembre 1912 à Wintzenheim (Haut-Rhin). Alphonse Hurth fut reconnu à titre posthume sous-lieutenant des Forces Françaises combattantes au titre du réseau Famille Martin, chevalier de la Légion d’Honneur, croix de guerre 1939-1945 avec palme.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article165785, notice HURTH Alphonse, Ambroise par Léon Strauss, version mise en ligne le 9 octobre 2014, dernière modification le 13 avril 2017.

Par Léon Strauss

Alphonse Ambroise Hurth et Marguerite Schllinger en 1932
Alphonse Ambroise Hurth et Marguerite Schllinger en 1932

SOURCES : Le Nouveau Rhin français, Colmar, 22 septembre 1945. – Dernières Nouvelles d’Alsace, 20 septembre 1974. – Livre mémorial, SL Schirmeck, les arrivées d’avril à août 1943 (II, 14). – Site internet Calixonet ; BDDM. — Informations transmises par Pascal Hérold Hurth, petit-fils d’Alphonse Hurth, novembre 2015.

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