SOLIVEAU Hortense, Marguerite [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Communiste icarienne née à Paris vers 1827, Hortense Soliveau quitta la France le 21 novembre 1848 avec le troisième Grand départ du Havre en compagnie de son époux Charles et leur fille Marie-Olympe.

Si Charles Soliveau parait avoir été l’un des fidèles de Cabet au sein de la communauté tout au long de l’année 1850, il semblerait que son épouse ait pour sa part été l’une des femmes qui semèrent le trouble dans la communauté en réclamant l’égalité politique. C’est du moins ce qu’écrivit Cabet à Krolikowski le 7 décembre 1850 : « Mme Soliveau se dit esclave et fait de l’opposition avec quelques autres parce que nous ne reconnaissons pas aux femmes l’égalité politique absolue, en les déclarant électrices et éligibles pour toutes les fonction publiques, même pour la gérance... »

Les Soliveau n’étaient plus membre de la communauté de Nauvoo en 1854.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article165973, notice SOLIVEAU Hortense, Marguerite [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 6 octobre 2014, dernière modification le 6 octobre 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCES : Le Populaire de 1841, 1er juillet 1849 entre autres ; Jules Prudhommeaux, Icarie et son fondateur Étienne Cabet, Paris, Cornély & cie, 1907 ; notes de François Fourn et Robert Sutton.

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