STERCK Thomas [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Communiste icarien né à Vacor (Hollande) en 1829, installé à Paris comme cordonnier, Thomas Sterck quitta l’Europe pour par ses propres moyens pour rejoindre les Icariens à La Nouvelle-Orléans (Lousiane) au tout début de l’année 1849. Malgré l’échec subi au Texas par les deux premières Avant-gardes, il décida de suivre Cabet à Nauvoo (Illinois). De novembre 1849 à mai 1851, il signa tous les textes de soutien au fondateur d’Icarie. Au début des années 1850, il était l’un des quinze allemands (ou germanophones) membres de la colonie de Nauvoo. Il fut naturalisé américain en 1852.

En juillet 1854, Sterck était employé au moulin et à la distillerie de la colonie. En 1856, il prit le parti de l’opposition à Cabet. Il était toujours membre de la communauté en octobre et exerçait à cette date la fonction de contremaître dans l’atelier de cordonnerie.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article166004, notice STERCK Thomas [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 6 octobre 2014, dernière modification le 6 octobre 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCES : Naturalization Records, Hancock County, Ill. ; Le Populaire de 1841, 1er juillet 1849, 14 mars 1851 entre autres ; Colonie icarienne, 26 juillet 1854 ; Revue icarienne, n° 1, octobre 1856 ; Jules Prudhommeaux, Icarie et son fondateur Étienne Cabet, Paris, Cornély & cie, 1907 ; Jacques Rancière, La Nuit des prolétaires, Paris, Fayard, 1981 ; notes de François Fourn et Robert Sutton.

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