BESSON Jean

Fils d’un voiturier, Jean Besson, ouvrier agricole à Solliès-Pont (Var), quartier des Laugiers, dut adhérer au Parti communiste lors de la campagne électorale de 1928. Il fut candidat sur une liste d’opposition à la liste comprenant des socialistes aux élections complémentaires de Solliès-Pont en 1932. Il ne fut pas élu, le 3 avril 1932, comme ses colistiers, et, obtint personnellement 243 voix sur 820 inscrits.
Secrétaire de la cellule communiste du village, membre du comité de section de Carnoules, Besson, candidat pour le conseil d’arrondissement dans le canton de Solliès-Pont, le 10 octobre 1937, obtint 224 voix sur 1 642 inscrits et se désista pour le candidat socialiste. À nouveau candidat à l’élection complémentaire au conseil d’arrondissement, le 19 mars 1939, il obtint 202 voix sur 1 719 inscrits et se désista à nouveau. Candidat communiste à l’élection municipale complémentaire provoquée par la démission du maire du village, le 22 janvier 1939, il réunit 188 voix sur 778 inscrits.
Le 16 mai 1940, à la suite d’une perquisition, traduit devant le Tribunal militaire de Marseille pour détention de tracts, condamné à deux ans de prison qu’il effectua à Chazelles (Rhône), il fut libéré le 31 mars 1942.
Le 18 août 1944, comme membre du Parti communiste, il participa à la première réunion du conseil municipal provisoire de Cuers où il demeurait désormais. Le comité départemental de Libération le proposa pour remplacer Henri Turle au conseil général.
Élu aux élections municipales de Cuers, en avril 1945, il devint troisième adjoint avec 18 voix sur 23 votants. Il ne fut pas réélu à partir d’octobre 1947. Il resta par la suite, membre du Parti communiste français.

SOURCES : Arch. Dép. Var, 2 M 5 29 2, 6 25, 7 32 3, 35 3 ; 4 M 59 4 4 ; 18 M 90 ; 3 Z 2 10. — Arch. Com. Cuers. — Sources orales. — Notes de Louis Botella et de Jean-Marie Guillon.