Par Michel Cordillot
Mineur français émigré aux États-Unis, Auguste Thélier travaillait à Saint Charles (Michigan) lorsqu’il s’abonna à L’Union des travailleurs en mars 1905. Parti l’année suivante à Saginaw (Michigan), il resta un lecteur fidèle et généreux de ce journal au fil des années, versant à intervalles réguliers des contributions à la souscription permanente.
Sympathisant anarcho-syndicaliste, il fit parvenir en décembre 1907 à L’Action syndicale de Lens un versement de 1,25 F destiné pour moitié à Benoît Broutchoux (alors emprisonné) et pour moitié au financement de la propagande anti-cléricale.
En mai 1908, Auguste Thélier assista à la soirée chantante organisée chez Adolphe Canda père pour fêter l’anniversaire de ce dernier et le Premier Mai. Chargé de collecter les amendes infligées à tous ceux qui ne reprenaient pas en chœur les refrains, il recueillit ainsi 3 dollars 50 au profit de L’Union des travailleurs. En mars 1914, il participa activement à la collecte des Suffragettes de Saint Charles pour ce même journal.
Auguste Thélier figura sur la liste des abonnés de l’hebdomadaire socialiste francophone jusqu’à sa cessation définitive de parution en septembre 1916.
Par Michel Cordillot
SOURCE : L’Union des travailleurs, 9 mars 1905, 29 mars 1906, 19 mars, 14 mai 1908, 18 mars 1909, 13 avril 1910, 9 mars 1911, 7 mars 1912, 20 mars 1913, 19 mars 1914, 1er avril 1915 entre autres ; L’Action syndicale, 5 décembre 1907.