TRÉSAL Charles [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Ayant réussi à échapper à la répression après avoir combattu pour la Commune, Charles Trésal se réfugia à New York. On retrouve son nom dès le 29 décembre 1872 sur une liste de souscripteurs ayant versé leur écot au profit des veuves et des orphelins de combattants de la Commune. Il renouvela son geste en février 1873.

Il prit part le 30 mars 1876 à la réunion de proscrits de la Commune qui se tint à Husch’s Hall, 123 Houston street à New York, sous la présidence d’E. Fondeville. À cette occasion furent examinées les accusations formulées par Edmond Mégy contre les frères Gustave et Élie May. Ces derniers furent définitivement exclus de la Société des réfugiés.

Le 31 décembre 1877, Charles Trésal fut l’un des 54 signataires de la lettre de soutien que les communistes new-yorkais adressèrent aux membres de la Vieille Icarie à la demande d’Arsène Sauva (voir Joseph Olivier).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article166180, notice TRÉSAL Charles [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 7 octobre 2014, dernière modification le 7 octobre 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCES : Arch. PPo. Ba/429 ; Le Socialiste, 29 décembre 1872, 23 février 1873 ; Jules Prudhommeaux, Icarie et son fondateur Étienne Cabet, Paris, Cornély & cie, 1907, p. 531 ; CDRom Maitron.

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