Par Michel Cordillot
Militant socialiste résidant à San Francisco (Californie), P. Vergez prit contact avec la rédaction de L’Union des travailleurs en juillet 1902. Dans sa lettre il signalait qu’il n’existait plus qu’un seul syndicat de métier français dans cette ville, regroupant les blanchisseurs, contre 5 ou 6 quelques années auparavant. Encore émettait-il de sérieuses réserves dans la mesure où certains petits patrons figuraient au nombre des adhérents dudit syndicat. Dans une deuxième lettre envoyée quelques semaines plus tard, il donnait des détails sur les conditions de travail de cette profession et estimait la population francophone de San Francisco à 2 000 personnes environ. Une série de correspondance s’ensuivit au sujet de l’échange de journaux, pour dénoncer le statut de semi esclave imposé aux ouvriers blanchisseurs français et belges (et accepté par eux sans réagir).
Actif et dévoué, P. Vergez plaça dans son entourage deux abonnements à l’hebdomadaire socialiste francophone.
Par Michel Cordillot
SOURCE : L’Union des travailleurs, 24 juillet, 21 août, 16 octobre, 23 octobre 1902 entre autres.