MAKAROFF Serge

Serge Makaroff était marié et père d’un enfant. La famille vivait à Cély-en-Bière (Seine-et-Marne). Il exerçait la profession de marchand forain sur les marchés. Membre du Parti communiste, il distribuait les tracts de l’organisation clandestine. Le 1er octobre 1941 la gendarmerie française l’arrêta et le livra aux Allemands. Incarcéré à Fresnes, le tribunal FK 680 d’Amiens (Somme) le condamna le 30 octobre à cinq ans de travaux forcés ; il réintégra la prison de Fresnes, puis il fut interné au camp de Drancy réservé aux Juifs.
Le général Von Stülpnagel fit paraître dans la presse collaborationniste dont Le Matin et Le Petit Parisien un « Avis » daté du 14 décembre 1941 : « Ces dernières semaines, des attentats à la dynamite et au revolver ont à nouveau été commis contre des membres de l’Armée allemande. Ces attentats ont pour auteur des éléments, parfois même jeunes, à la solde des Anglo-Saxons, des Juifs et des Bolcheviks et agissant selon les mots d’ordre infâmes de ceux-ci. Des soldats allemands ont été assassinés dans le dos et blessés. En aucun cas, les assassins ont été arrêtés. »
Serge Makaroff fut passé par les armes le 15 décembre 1941 à 13 h 15 au Mont-Valérien. Son nom figure sur le monument aux morts de Cély-en-Bière avec ses camarades Pierre Berger et Georges Leguay.