VISEUX Benoît [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Mineur anarchiste installé à Frontenac (Kansas), Benoît Viseux était en 1895 au nombre des lecteurs-souscripteurs de L’Ami des ouvriers. Quelques années plus tard, il versa également son écot à la souscription destinée à financer l’achat d’une nouvelle presse pour La Tribune libre. Tombé malade en 1896, ce « vieux de la vieille » décida fin 1899 de rentrer en France pour se soigner, et il demanda pour ce faire l’aide financière des lecteurs de La Tribune libre.

Benoît Viseux ne retourna aux États-Unis qu’en mai 1900. Il reprit aussitôt contact avec Louis Goaziou, et ce fut sans doute par fidélité à ce dernier qu’il s’abonna à L’Union des travailleurs en décembre 1901, car rien n’indique qu’il se soit effectivement rallié au socalisme. Il figura pendant trois années au moins sur la liste des abonnés. En décembre 1902, il avait déménagé pour s’installer à Cecil (Pennsylvanie).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article166399, notice VISEUX Benoît [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 9 octobre 2014, dernière modification le 9 octobre 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCES : L’Ami des ouvriers, juin 1895 ; La Tribune libre, 28 avril, 18 août 1898, 30 novembre 1899, 29 mai 1900 entre autres ; L’Union des travailleurs, 19 décembre 1901, 4 décembre 1902 entre autres.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable