VOITURIER [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis]

Par Michel Cordillot

Communiste icarien originaire de Paris, Voiturier était joigneur (sic). Parti pour les États-Unis le 28 septembre 1848 avec la troisième Avant-garde, il fut autorisé à rentrer en France après l’échec subi au Texas par les deux premières Avant-gardes.

De retour quelques mois plus tard avec sa famille, il rejoignit les Icariens à Nauvoo (Illinois). En juillet 1854, il figurait au nombre des membres de la communauté ainsi que son épouse et leur fils Clovis (né le 5 mars 1847). Il était à cette date employé à l’atelier de fabrication de barques à fond plat et comme bûcheron scieur ; son épouse travaillait à la lingerie. En 1852, sa fille Léonie s’était vue exclure de la communauté sans la moindre ressource, après avoir avoué des relations adultères avec Eusèbe Gallet.

En juillet 1855 Voiturier se rangea aux côtés de l’opposition à Cabet, et il vota contre ce dernier le 12 mai 1856.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article166410, notice VOITURIER [Dictionnaire biographique du mouvement social francophone aux États-Unis] par Michel Cordillot, version mise en ligne le 9 octobre 2014, dernière modification le 9 octobre 2014.

Par Michel Cordillot

SOURCES : BN, Nafr. 18 150, ff. 113-114 (lettre de Chicard à Konen, 19 mars 1855), et Nafr. 18 152, f. 211 (lettre de Cabet à Béluze en date du 20 mars 1855) ; Le Populaire de 1841, 8 octobre 1848, 1er juillet 1849 entre autres ; É. Cabet, Guerre de l’opposition contre le citoyen Cabet, août 1856 ; Colonie icarienne, 26 juillet, 20 septembre, 27 septembre 1854 ; Fernand Rude, « Allons en Icarie ». Deux ouvriers viennois aux États-Unis en 1855, Grenoble, PUG, 1980, p. 171 ; note de François Fourn.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable