Par Julien Lucchini complétée par Annie Pennetier
Né le 9 juillet 1905 à Longvilliers (Seine-et-Oise, Yvelines), fusillé le 30 mars 1944 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; cultivateur ; résistant FTPF d’Eure-et-Loir.
Fils de Charles Savouré, cultivateur, et de Marie, Léontine Cousin, Louis Savouré, cultivateur demeurait à Saint-Martin-de-Nigelles (Eure-et-Loir). Ce village natal de Georges Léger, responsable FTPF des opérations militaires, était l’un des principaux viviers de la Résistance d’Eure-et-Loir. En décembre 1943, les Allemands investirent le village, des dizaines d’arrestations s’en suivirent dont celles de Louis Savouré,Pierre Bouttier, René Le Gall et Maurice Peltiez.
Condamné à mort pour « activité de franc-tireur »,par le tribunal militaire allemand FK 544 de Chartres (Eure-et-Loir) déplacé à Fresnes, Louis Savouré a été fusillé le 30 mars 1944 au Mont-Valérien parmi trente et une victimes d’Eure-et-Loir dont ses trois voisins.
Voir liste à Paul Esperet.D’autres ont été déportés.
Louis Savouré fut inhumé au cimetière d’Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne).
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée par décision du secrétaire général aux Anciens Combattants en date du 23 mai 1949.
Il fut homologué soldat des Forces françaises de l’intérieur (FFI) à titre posthume.
Son nom est inscrit sur la Cloche commémorative du Mont-Valérien et sur le monument aux morts de Saint-Martin-de-Nigelles.
Par Julien Lucchini complétée par Annie Pennetier
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII dossier 4 / Boîte 5 (Notes Thomas Pouty). – MemorialGenweb. — Site de l’Association ARMREL .— État civil. — Abel Le Boy, "Rapport sur l’affaire des fusillés du 30 mars 1944", publié comme supplément au Bulletin de la Société Archéologique d’Eure-et-Loir, n°85, Juillet, Août, Septembre 2005, Mémoires XXXIV-I.