Par Julien Lucchini
Né le 13 avril 1913 à Schmitten (Suisse), fusillé après condamnation à mort le 15 juin 1942 à la citadelle de Besançon (Doubs) ; fromager.
Fils de Fridolin et d’Anna Schneuwly, Joseph Schneuwly, fromager demeurant à Tournedoz (Doubs), était marié avec Anne-Marie Leguin et était père de six enfants.
Le 4 mai 1942, il fut arrêté à Tournedoz par les autorités allemandes pour détention d’armes. Après la défaite de 1940, il avait, semble-t-il, récupéré des fusils de guerre, des cartouches et un poste émetteur hors d’usage, que les autorités allemandes découvrirent à son domicile.
Joseph Schneuwly n’était pas membre de la Résistance. Pourtant, si l’on en croit une attestation de résistants présente dans son dossier, il était résolu à s’y engager.
Le 12 mai 1942, il fut condamné à mort par le tribunal militaire allemand FK 560 de Besançon. Joseph Schneuwly a été fusillé le 15 juin 1942 à la citadelle de Besançon par les autorités allemandes.
La mention « Mort pour la France » lui fut attribuée sur avis du ministre des Anciens Combattants et Victimes de guerre en date du 23 janvier 1956.
Par Julien Lucchini
SOURCES : DAVCC, Caen, B VIII 3 / FFM (Notes Thomas Pouty). – État civil.