BURGALIÈRES Maurice, dit « Bubu »

Fils d’un artisan et d’une commerçante, Maurice Burgalières fit son apprentissage chez un artisan électricien, puis entra à la SNCF le 16 janvier 1946 sur les conseils d’un ami cheminot. Affecté au dépôt de Toulouse (Haute-Garonne), il devait y effectuer toute sa carrière. Ouvrier auxiliaire puis contremaître, il prit sa retraite au grade de sous-inspecteur.
Au retour du service militaire, en 1949, il adhéra à Force ouvrière mais démissionna un an plus tard, en désaccord avec l’organisation au moment d’une reprise après la grève. En 1953, convaincu par des militants de la CGT et du Parti communiste avec qui il travaillait, il adhéra à la CGT. Aussitôt après, il devint le secrétaire de la Section technique Matériel et Traction de Toulouse. Il entra alors pour de nombreuses années au bureau du syndicat Exécution de Toulouse, puis en devint secrétaire, en particulier aux côtés de Félix Monfraix et de Jean Canal. Pendant cette période il fut le créateur et surtout le principal réalisateur du journal imprimé dont s’était doté le syndicat dès 1956, La Voix de l’Unité, qui plus tard devint Vers l’Unité.
Membre du bureau de secteur de 1957 à 1960, promu à la maîtrise, il adhéra au syndicat Maîtrise et cadres de Toulouse et en devint le secrétaire en 1968, poste qu’il allait conserver jusqu’en 1982. Pendant toute son activité il assura des délégations au comité local des activités sociales (CLAS), au comité mixte du dépôt de Toulouse, à la catégorie 34. Au niveau de la Région Sud-Ouest il fut délégué des catégories 234 et 244.
En parallèle Maurice Burgalières milita à la Mutuelle des cheminots de Midi-Pyrénées à la création de laquelle il avait participé. De 1982 à 2000 il en fut le secrétaire.
Sa femme Christiane fut la dactylo du syndicat de Toulouse pendant de très nombreuses années.