Par Jean-Claude Bonnin, Claude Pennetier
Né le 19 août 1906 à Vierzon (Cher), fusillé comme otage le 21 septembre 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; conducteur puis ouvrier communal ; militant communiste du Cher.
Fils de François, journalier, et de Marie Louise Pennetier, Marcel Bidot demeurait à Vierzon-Bourgneuf. Conducteur d’automobiles et de poids lourds puis ouvrier communal à Vierzon, il était un militant communiste actif du Cher en 1939.
Membre du Parti communiste clandestin, de son OS (Organisation spéciale), puis au Front national (après mai 1941), il transportait des tracts anti-allemands de la zone occupée à la zone libre dans la benne à ordures qu’il conduisait. Il fut reconnu officiellement passeur de la ligne de démarcation à titre posthume.
Marcel Bidot fut arrêté sur dénonciation par la police spéciale de lutte contre le communisme le 15 avril 1942. Il fut incarcéré au camp de Romainville (Seine, Seine-Saint-Denis).
Livré aux Allemands, il fut exécuté à Suresnes le 21 septembre 1942 et son corps incinéré au Père-Lachaise. Il fut déclaré « Mort pour la France ». L’extrait des actes de décès porte la mention : « Employé municipal. Célibataire. »
Son nom est inscrit sur la plaque commémorative de la fédération communiste du Cher à Bourges et sur la cloche commémorative du Mont-Valérien.
Par Jean-Claude Bonnin, Claude Pennetier
SOURCES : S. Klarsfeld, Le livre des otages, Paris, 1979, p. 194. – DAVCC. – Livre Mémorial des résistants et civils vierzonnais raflés, victimes de la barbarie nazie, « morts pour la France » 1942-1945, Marcel Demnet, Éd. La Gaucherie, Vierzon, 2005. – État civil de Vierzon. – Notes Jean-Pierre Besse. – État civil.