BIERJON Ferdinand

Par Georges Rougeron

Né le 23 juillet 1886 à Montluçon (Allier), mort le 14 août 1958 à Montluçon (Allier) ; cheminot révoque puis ouvrier ; secrétaire de la Fédération communiste de l’Allier puis militant socialiste.

Employé aux Chemins de fer PO, Bierjon fut révoqué à la suite de la grève de 1920 puis travailla successivement aux usines Dunlop et Saint-Jacques, avec toujours beaucoup de difficultés en raison de ses activités syndicales et politiques. Membre de la section socialiste de Montluçon, il adhéra au Parti communiste dont il détint le secrétariat fédéral pour l’Allier en 1923-24. Candidat sur la liste du BOP, présentée par le Parti communiste, il arriva en tête, avec 12 701 voix sur 100 927 votants et 121 263 inscrits aux élections législatives du 11 mai 1924. Il fut secrétaire de l’Union départementale des syndicats unitaires de l’Allier jusqu’en 1930. En difficultés avec le Parti, il quitta celui-ci, pour revenir quelques années plus tard à la SFIO et entrer comme employé à la mairie de Montluçon.
Après les événements de 1940, il participa à l’action clandestine des MUR et du Parti socialiste, fut arrêté et brutalisé par la police allemande et détenu à la prison militaire de Moulins jusqu’à la Libération. Il ne prit, dès lors, plus part à la politique mais s’intéressa aux vieux travailleurs, à l’historiographie locale. Il mourut à Montluçon le 14 août 1958.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article16693, notice BIERJON Ferdinand par Georges Rougeron, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 26 avril 2023.

Par Georges Rougeron

SOURCES : Arch. Nat. F7/12970. — Le Syndiqué du Centre (CGTU), juin 1926. — L’Émancipateur, 21 décembre 1930.

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