Par Michel Thébault
Né le 8 mai 1914 à Meslières (Doubs), fusillé le 27 février 1944 à la citadelle de Besançon (Doubs) ; employé de commerce ; résistant réseau Praxitèle-Eleuthère.
Marié, sans enfants, Yves Girardot résidait dans les années 1940 à Belfort (Territoire-de-Belfort). Résistant, il fut membre du réseau « Praxitèle-Eleuthère » à partir d’octobre 1941 et chef de section de la Compagnie spéciale Libération-Nord, corps francs depuis la fin de l’année 1941. Il fut revendiqué par le groupe Lorraine (Mouvement de libération nationale, MLN), comme en témoigne le bulletin du mouvement Lorraine du 1er mai 1944, où son nom apparaît dans un encart « à nos camarades tombés face à l’ennemi le 27 février 1944 à Besançon » avec douze autres de ses camarades.
Arrêté le 10 décembre 1943 à Belfort par la Feldgendarmerie, il fut emprisonné sous les motifs d’« activités de franc-tireur » à la caserne Friedrich de Belfort jusqu’au 4 janvier 1944 puis à la prison de la Butte à Besançon.
Il fut jugé par le tribunal militaire allemand FK 560 de Besançon le 15 février 1944 et fut condamné à mort.
Il a été fusillé le 27 février 1944 à 7 h 30 du matin en même temps qu’Henri Cherrier, Roger Glasson, René Geyer et Marius Lesure, du même groupe de résistants de Belfort, par les autorités allemandes, dans l’enceinte de la citadelle de Besançon. Il figure à ce titre sur le monument commémoratif « Aux martyrs de la Résistance » établi dans la citadelle.
Par Michel Thébault
SOURCES : DAVCC, Caen (Notes Thomas Pouty). – Sites Internet : Mémorial GenWeb ; Pompiers de Belfort.