HOFFMANN René, Pierre

Marié, père d’un enfant, il résidait dans les années 1940 à Belfort.
Engagé dans la Résistance à Belfort, il appartenait au groupe Lorraine (Mouvement de Libération nationale, MLN), comme en témoigne le bulletin du mouvement Lorraine du 1er mai 1944, où son nom apparaît dans un encart « à nos camarades tombés face à l’ennemi le 27 février 1944 à Besançon » avec douze autres de ses camarades. Il participa à plusieurs actions de résistance, en liaison avec le Special Operations Executive (SOE), réseau Buckmaster. Sa présence apparaît en particulier dans l’incendie d’un dépôt des usines Renault le 18 décembre 1943 et dans l’action menée à l’hôpital de Belfort, le 13 janvier 1944, qui permit la libération par la force d’un résistant et l’exécution d’un collaborateur, auxiliaire de la Sipo-SD.
Il fut arrêté le 28 janvier 1944 par les autorités allemandes et fut emprisonné sous les motifs de « terrorisme – exécution d’un individu réputé comme collaborateur » à la caserne Friedrich de Belfort puis à la prison de la Butte à Besançon (Doubs). Il fut jugé par le tribunal militaire allemand (tribunal de la Feldkommandantur 560) de Besançon le 15 février 1944 et fut condamné à mort.
Il a été fusillé le 26 février 1944 à 7 h 30 du matin en même temps que Roger Guigon et Aloïs Martin, du même groupe de résistants de Belfort, par les autorités allemandes dans l’enceinte de la citadelle de Besançon.
Il figure à ce titre sur le monument commémoratif « Aux martyrs de la Résistance » établi dans la citadelle.