GUILLOU François, Corentin, Ollivier

Fils de Séverin Guillou, marin-pêcheur, et de Thérèse Le Brun, sans profession, François Guillou, célibataire, exerçait le métier de manœuvre à Pouldavid, commune de Douarnenez depuis 1945. Alain Le Grand le dit ouvrier agricole.
FTP, il appartenait à la compagnie Kléber de Douarnenez depuis le mois de septembre 1943. Il fut arrêté par la Feldgendarmerie le 23 octobre 1943 à son domicile, 1 rue Jean Moreau.
Il fut interné à la prison Mesgleaguen de Quimper jusqu’au 30 octobre 1943 puis à la prison Saint-Charles de Quimper.
Durant son procès il ne fut pas reconnu coupable de l’acte en lui-même (sabotage d’une ligne téléphonique), car il était quasiment aveugle, mais pour avoir donné à un camarade les moyens précis de commettre cet acte.
Selon certains documents, en particulier un rapport du préfet de janvier 1944, il aurait été condamné le 17 décembre 1943. Mais selon l’intervention de la DGTO (Direction générale pour les territoires occupés) il a été condamné le 7 janvier 1944 par le tribunal militaire allemand de Quimper (FK 752) pour « complicité d’acte de sabotage – sectionnement d’une ligne téléphonique souterraine ». Il est possible qu’il y ait eu deux procès, mais rien ne le prouve.
François Guillou a été fusillé le 17 janvier 1944 à Plomelin en même temps qu’ Yves Bouédec.
Il a reçu la mention « Mort pour la France ».
Son nom est gravé sur la Plaque commémorative 1939-1945 de l’Institut national des jeunes aveugles à Paris (VIIe arr.).