CORBANI Constant

Depuis novembre 1899 au moins, Constant Corbani, serrurier, était secrétaire général de la Bourse du travail de Nice. Il était le secrétaire du comité d’organisation du congrès des Bourses du travail de France et des colonies qui se tint du 16 au 21 septembre 1901 à Nice.

En janvier 1902, la médaille des syndicats professionnels lui fut accordée.

En octobre de la même année, cette bourse connut une grave crise interne. Seize des trente-deux syndicats affiliés à celle-ci la quittèrent et Constant Corbani fut maintenu à la tête de la bourse.

En mai 1903, il fut signalé comme étant également secrétaire général du syndicat des ouvriers serruriers de Nice. Lors d’une réunion, tenue en décembre de la même année, Constant Corbani fit part de son intention de ne pas demander le renouvellement de son mandat à la Bourse de Nancy, arrivant à son terme à la fin de l’année 1904. Finalement Constant Corbani effectua une année supplémentaire. Il démissionna de ses fonctions, une nouvelle fois, le 21 janvier 1906 puis repris sa démission quelques semaines plus tard ;

En juin 1906, il fut remplacé à ce poste par Léon Morel, employé de commerce.

Déjà membre du conseil de prud’hommes de Nice, Constant Corbani sollicita, en 1909, un nouveau mandat dans cette institution malgré la vive opposition de la Bourse du travail. Constant Corbani fut réélu. Immédiatement, celle-ci demanda, par voie judiciaire, l’annulation de cette élection, soulignant que l’intéressé ne remplissait plus les conditions légales pour être candidat. En effet, Constant Corbani fut embauché en 1906 comme inspecteur du gaz pour les établissements communaux de Nice.

La cours d’appel d’Aix-en-Provence, en novembre ou décembre 1909, puis la cour de cassation, par un jugement rendu au-début de l’année 1910, annulèrent l’élection de Constant Corbani au conseil de prud’hommes de Nice.